Polymarket, la célèbre plateforme de paris cryptos, est une fois de plus dans la tourmente. Après avoir correctement prédit la victoire de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine, contrairement aux médias traditionnels, la plateforme a attiré l’hostilité de plusieurs pays. En effet, la France avait déjà interdit l’accès à Polymarket à ses résidents après les gains importants des parieurs français. Aujourd’hui, c’est Singapour qui emboîte le pas en bannissant la plateforme.
La décision de Singapour a été récemment mise en lumière par Alex Zuo, vice-président de Cobo Global, qui a constaté qu’en tentant d’accéder à Polymarket depuis une adresse IP singapourienne, il a reçu un message de la Gambling Regulatory Authority (GRA) déclarant que seul l’opérateur de jeux de hasard singapourien officiel, Singapore Pools, détient une licence pour proposer des paris. Tout joueur s’exposant à une amende pouvant atteindre jusqu’à 10 000 dollars singapouriens et à une peine de prison pouvant aller jusqu’à 6 mois s’il joue en dehors de Singapore Pools.
En effet, Polymarket ne verse pas directement ses gains aux États, contrairement aux autorités de jeux locales. Dans les pays où il n’y a pas de monopole d’État sur les jeux de hasard, il est toujours possible de parier sur la plateforme basée sur la blockchain Polygon. Par exemple, les parieurs peuvent actuellement placer des paris sur le prochain Premier ministre du Canada, avec Pierre Poilievre en tête des favoris.
Cette interdiction soulève des questions sur la régulation des paris en ligne et les monopoles étatiques dans l’industrie du jeu. Pour rester informé sur les dernières actualités liées aux cryptomonnaies et aux paris en ligne, rendez-vous sur Binance, leader des exchanges, où vous pouvez bénéficier de 10% de remise sur vos frais de trading en vous inscrivant via ce lien.
