Binance : Une ancienne cadre porte plainte pour licenciement abusif après avoir dénoncé un pot-de-vin

Une affaire délicate impliquant Binance : Une ancienne employée porte plainte pour licenciement abusif après avoir dénoncé un pot-de-vin

Une récente affaire mettant en cause Binance soulève des questionnements délicats autour du droit à la présomption d’innocence et du statut de lanceur d’alerte. Amrita Srivastava, anciennement cadre au sein de l’entreprise, accuse Binance de l’avoir licenciée pour avoir dénoncé des pratiques de corruption présumées en interne. Cependant, Binance nie catégoriquement ces accusations, affirmant que le licenciement de Mme Srivastava était lié à ses performances professionnelles et non à ses dénonciations.

Selon les informations rapportées par Bloomberg le 28 novembre, Amrita Srivastava aurait rejoint Binance en 2022 après une expérience réussie chez Mastercard. Elle travaillait au sein du service Binance Link, dédié à la création de plateformes crypto pour les entreprises. Son recrutement avait pour objectif d’améliorer la conformité du service, mais elle aurait vite été confrontée à un environnement de travail chaotique et à une pression excessive.

La plainte déposée par Mme Srivastava fait suite à une affaire de pot-de-vin impliquant un de ses collègues. Ce dernier aurait exigé de l’argent pour accélérer l’intégration d’un client au sein de Binance Link, tout en prétendant ne pas être rattaché à l’exchange. Mme Srivastava affirme avoir alerté sa direction en avril 2023, ce qui aurait résulté en son licenciement un mois plus tard.

Les avocats de Binance réfutent ces allégations, affirmant que la direction était au courant de l’affaire de corruption et que le licenciement de Mme Srivastava était dû à ses mauvaises performances. Si le tribunal reconnaît Mme Srivastava comme lanceuse d’alerte, les indemnités pourraient être conséquentes. Dans le cas d’un simple licenciement abusif, les dommages-intérêts pourraient être plafonnés à 150 000 dollars.

L’affaire est en cours et les deux parties préparent leurs arguments en vue d’une prochaine audience. Cette affaire soulève des questions importantes sur la protection des lanceurs d’alerte et l’intégrité des entreprises, et sera suivie de près pour en décrypter les enjeux.

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