En 2024, le marché immobilier a connu une crise sans précédent, avec seulement 750 000 transactions enregistrées, soit une baisse de 17 % par rapport à l’année précédente. Cette chute spectaculaire, due à des facteurs économiques et politiques, a profondément affecté le secteur.
La politique monétaire stricte mise en place ces dernières années a restreint l’accès au crédit immobilier, tandis que l’instabilité politique a semé le doute chez les acheteurs potentiels. La baisse du pouvoir d’achat des ménages, causée par la hausse des taux d’intérêt et de l’inflation, a renforcé la prudence des consommateurs.
Les prix des logements anciens ont également subi une baisse de 3,9 % entre septembre 2023 et septembre 2024, touchant tant les appartements que les maisons. Cependant, des signes de stabilisation commencent à se manifester, notamment en province où les prix semblent se stabiliser.
La valorisation de la performance énergétique des logements a également impacté le marché. L’entrée en vigueur de nouvelles normes concernant le Diagnostic de Performance Énergétique a incité les vendeurs à investir dans des améliorations énergétiques pour attirer les acheteurs et maintenir la valeur de leurs biens.
Les terrains à bâtir n’ont pas été épargnés par cette crise, avec une baisse de près de 50 % du nombre de transactions en un an. Les incertitudes économiques et les coûts croissants de la construction ont découragé de nombreux investisseurs et promoteurs.
Pour envisager une reprise en 2025, il faudra assouplir la politique monétaire, stimuler l’investissement immobilier par des initiatives gouvernementales et améliorer l’efficacité énergétique des logements. Toutefois, la prudence reste de mise et les acheteurs attendront des signes clairs de stabilité avant de se réengager sur le marché immobilier.