Le co-fondateur et ancien PDG de Terraform Labs, Do Kwon, fait face à la justice américaine pour des accusations de fraudes financières massives. Son extradition des montagnes du Monténégro vers les États-Unis le 31 décembre dernier l’a placé devant le tribunal du district sud de New York, connu pour ses affaires de grande envergure. Les procureurs américains affirment que les actes de Kwon ont causé des pertes dépassant un million de personnes, pour un total de plus de 40 milliards de dollars.
Les chefs d’accusation pesant sur Kwon sont graves, allant de mensonges à manipulations, avec des conséquences catastrophiques pour un grand nombre de victimes. Selon le dossier d’accusation, le gouvernement estime que le nombre de personnes affectées par les agissements de l’accusé dépasse les centaines de milliers, potentiellement atteignant plus d’un million de victimes. Les procureurs soulignent que l’écosystème Terra, construit par Kwon, reposait sur des pratiques trompeuses, entraînant des pertes massives pour les investisseurs.
La complexité de l’affaire a conduit à une mesure exceptionnelle de la part de la justice, qui a déclaré impossible d’informer individuellement chaque victime de ses droits. À la place, un avis public de la procédure en ligne sera publié. Do Kwon risque jusqu’à 130 ans de prison pour les charges qui pèsent contre lui, mais a plaidé non coupable. Le procès de cette affaire retentissante se poursuivra lors d’une nouvelle audience le 8 janvier prochain.
Cette affaire met en lumière les enjeux et les conséquences des fraudes financières à grande échelle, soulignant l’importance de la responsabilité et de la transparence dans le secteur financier. Il s’agit d’un cas emblématique qui suscite l’intérêt et l’attention du public. La justice américaine poursuit son travail pour démêler les agissements de Do Kwon dans le scandale Terra (LUNA), qui a touché plus d’un million de personnes et causé des pertes estimées à environ 40 milliards de dollars.
