Nicolas Dufourcq, directeur général de la BPI France annonce sue BFM Business, que 22 milliards d’euros de prêt ont déjà été demandé par les entreprises.
Plus de 150.000 entreprises (22 milliard d’euros), ont déjà demandé un PGE annonce sur BFM Business Nicolas Dufourcq le directeur général de BPI france,”La montée en puissance du régime est très forte, très puissante, très rapide. Je pense qu’on peut dire que ça démarre fort”.
Mais attention ce n’est que le début car si on prend en compte toutes les demandes actuel le montant s’élèverait à 40 milliards d’euros.
Tout en sachant que c’est la BPI France qui valide les dossiers de demandes de PGE instruits par les banques.
“Il y a 700.000 entreprises qui ont pris du chômage partiel. Il y a 150.000 entreprises qui ont pris le PGE à date et ça va continuer de monter. Imaginez le nombre d’entreprises qui sont par conséquent en détresse économique. Prêts longs, simples” .
Cela permet à certaines entreprises de gonfler leur trésorerie sans en avoir vraiment besoin.
Le gouvernement a bien stipulé que ce PGE était fait pour les entreprises qui se portaient bien avant la crise et que les banques ne pouvaient pas les leur refuser.
Voici les dire de Nicolas Dufourcq “Les directeur généraux des banques et les présidents des grandes banques ont été extrêmement clairs. (…) Jusqu’à une note 5+ de la Banque de France, le prêt garanti par l’Etat est quasi automatique. (…) On vérifie simplement que l’entreprise n’est pas considérée en difficulté au sens de la réglementation européenne.
En revanche, pour les notes 5/6 qui sont des notes un peu plus tangentes, vous allez trouver des entreprises qui sont non-fragiles, elles ne sont pas forcément florissantes (…) qui vont avoir leur prêts et d’autres qui commencent à être vraiment fragiles pour lesquelles une analyse au cas par cas doit être faite”.
Mais toutes les demandes se multiplient de plus en plus vite,”La boule de neige est partie (…) 15.000 agences bancaires commercialisent le prêt, je pense que nous passerons les 100 milliards d’euros sans hésitation”.
Cette affluence d’aide va t-elle réussir à faire vivre ou survivre les sociétés Françaises?